L'incinérateur,
et la prise de position délicate...
Il est
généralement connu que l'on nous assène des vérités
souvent mises à défaut par des contre-vérités...Avant
de prendre acte, essayons de voir les différentes opinions,
les textes déjà écrits, et n'oublions pas que
la France est la championne du 49 contre 51.
Et
si la vérité était à 50 / 50 ?
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
D'abords
quelques définitions retenues entre toutes celles des lexiques
des spécialistes...et de onyx-environnement.com,
dont l'enseignement est précieux.
Incinération
Méthode de traitement thermique des déchets qui consiste
en une combustion (technologie et température variant selon la
nature du déchet) et un traitement des fumées. De cette
technique résultent trois catégories de résidus
: mâchefers, cendres et résidus d'épuration des fumées.
La chaleur générée par l'incinération fait
l'objet de valorisation énergétique (production d'électricité et
de chaleur) dans la plupart des unités.
Bioréacteur
La bioréaction vise à accélérer la production
de biogaz. Elle consiste à récupérer les lixiviats
pour les éinjecter dans la masse des déchets. Apportant
humidité et nutriments aux bactéries à l’œuvre
dans le massif, ils accélèrent le processus de dégradation
facilitant ainsi la récupération du méthane utilisable à des
fins énergétiques. La combustion du méthane offre
un avantage à la fois écologique et économique :
elle réduit son effet de serre et elle constitue une ressource énergétique
non négligeable.
Traitement
des fumées
Lors de la combustion des déchets, il se produit des réactions
d’oxydation qui génèrent des gaz. Ceux-ci renferment
des impuretés particulaires, des imbrûlés gazeux
et des gaz résultant des réactions thermochimiques. Le
traitement des fumées consiste à les purifier avant leur
rejet dans l’atmosphère.
À cet effet, ils sont d’abord « rebrûlés » grâce à une
chambre de postcombustion, puis, une fois refroidis, les fumées sont épurées
en captant les différents polluants encore présents ; les dioxines
résiduelles sont, à cette étape, en grande partie éliminées
et, en fin de traitement, les fumées filtrées. Enfin, les résidus
de traitement récupérés (eaux ou solides), qualifiés
de résidus d’épuration des fumées, sont traités,
stabilisés puis mis en décharge de classe I conformément à la
réglementation. Quant aux polluants issus de l’incinération,
ils sont conditionnés avec des liants hydrauliques qui les bloquent physiquement
et chimiquement de manière durable dans une matrice de type ciment.
Gaz à effet
de serre
Ce sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires tels que
le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux
(N2O), l’ozone troposphérique (O3), les CFC et les HCFC,
gaz de synthèse responsables de l'attaque de la couche d’ozone,
ainsi que les substituts des CFC : HFC, PFC et SF6. Les émissions
d’Onyx sont essentiellement constituées de CO2 et CH4. Ce
dernier a un impact sur l’effet de serre 21 fois plus important
que le CO2. L’utilisation de combustibles propres, l’utilisation
energétique du biogaz de CSD et le développement de la
cogénération sont des voies de progrès permettant
de réduire notablement l’effet de serre.
Effet de serre
La plus grande partie du rayonnement solaire traverse directement l'atmosphère
pour réchauffer la surface du globe. La terre, à son tour, "renvoie" cette énergie
dans l'espace sous forme de rayonnement infrarouge de grande longueur
d'onde. La vapeur d'eau, le gaz carbonique, et d'autres gaz absorbent
ce rayonnement renvoyé par la terre, empêchent l'énergie
de passer directement de la surface du globe vers l'espace, et réchauffent
ainsi l'atmosphère. L'augmentation de la teneur atmosphérique
en gaz à effet de serre peut se comparer à la pose d'un
double vitrage : si les apports de rayonnements solaires à l'intérieur
de la serre restent constants, la température s'élèvera.
Déchetterie
Espace clos dans lequel les particuliers viennent déposer gratuitement
tous les déchets qui ne sont pas collectés de façon
classique : déchets encombrants (appareils électroménagers
et informatiques, meubles…), produits toxiques, inflammables, polluants
(huiles de moteur, batteries de voiture, peintures, solvants…),
déchets verts (tontes de pelouse, élagage, feuilles mortes…),
gravats, ferrailles… Les déchets sont ensuite acheminés,
selon leur nature, vers les filières de valorisation adaptées.
Centre
de stockage des déchets (CSD)
Anciennement dénommé CET : centre d’enfouissement
technique. Il s’agit d’une installation qui a pour vocation
de traiter et de stocker les déchets dans des conditions optimales
de sécurité. Dans l’Union européenne, il existe
trois classes de CSD :
- les centres
qui reçoivent des déchets dangereux stabilisés
ou devenus inertes (dits de classe 1 en France),
- les centres qui reçoivent les déchets municipaux et assimilés
(dits de classe 2),
- les centres qui reçoivent les OM (ordures ménagères)
et les DIB (déchets industriels banals),à savoir des déchets
non dangereux et inertes (dits de classe 3).
Valorisation énergétique
des déchets
C’est l’exploitation du gisement d’énergie que
contiennent les déchets. Les calories contenues dans les déchets
lorsqu’ils sont brûlés sont récupérées.
L’énergie ainsi produite sert à produire de l’électricité et/ou
de la chaleur et/ou de la vapeur. Elle est utilisée, par exemple,
pour chauffer des immeubles. Du fait de son potentiel énergétique,
le biogaz est également valorisé au titre de : production
de chaleur ou de vapeur ; production d’électricité ;
cogénération (production d’électricité et
de chaleur) ; carburation pour véhicules ; énergie électrique
; réinjection dans le réseau de gaz.L'incinération
décompose la matière à travers l'oxydation, et réduit
le volume des déchets dans une proportion de 90 %. En brûlant,
l'incinération dégage cinq types d'émissions :
de l'eau,
des gaz (CO, CO2, NOx, SO2,
HCl),
de la poussière minérale
(cendres),
des métaux lourds
(plomb, cuivre, mercure, cadmium, nickel, arsenic),
des molécules organiques
(carbone...).
Ces émissions peuvent être
traitées par des mesures spécifiques, mais il n'en demeure
pas moins que nombre d'entre elles présentent un potentiel toxique
pour les hommes et l'environnement. Les problèmes sont cependant
différents selon les polluants.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
les
Verts de l'Oise...
Aéroport, incinérateur, même problème mathématique
, ou , comme les bûches, certains aménagements réchauffent
deux fois ! Aéroport et incinérateur possèdent un
dénominateur commun. Ils sont tous deux implantés dans
l’Oise et ils conduisent au rejet de gaz à effet de serre,
en particulier le dioxyde de carbone autrement dit gaz carbonique. Petit
problème d’arithmétique : quelle est la pollution
engendrée par un avion de ligne ? Sachant que le réservoir
d’un Boeing 747 contient 194 700 litres de kérosène,
cela représente une masse de carburant d’environ 155 tonnes.Le
kérosène, carburant embarqué dans les avions, est
composé de carbone et d’hydrogène. Si l’hydrogène
est plus abondant que le carbone, il intervient moins dans le calcul
car sa masse est bien moindre que celle du carbone. Pour simplifier,
admettons que la masse totale d’hydrogène représente
1 sixième de celle du carbone. Cela fait que notre avion embarque à son
bord 133 508 kg de carbone. Sachant que 12 grammes de carbone dégage,
par combustion, 22,4 litres de dioxyde de carbone, le calcul montre,
par une simple règle de trois que l’avion de ligne cité rejette
environ 249 216 000 litres de gaz carbonique dans l’atmosphère
chaque fois qu’il consomme un réservoir de carburant.
Les riverains de l’aéroport
peuvent continuer le calcul en multipliant par le nombre d’avions
décollant près de chez eux. Pour information, un Airbus
300 B 2 , appareil voisin de ceux qui assurent la navette avec l’Irlande
possède des réservoirs d’une contenance de 75 350
litres.
Mais les incinérateurs
ne sont pas en reste. Sachant que la grande distribution répand
sur le marché entre 20 et 25 mille de tonnes de sacs plastiques,
les amateurs peuvent calculer la quantité de dioxyde de carbone
(gaz carbonique) émis dans l’atmosphère si tous
ces sacs passaient à l’incinérateur .On aimerait
bien parfois se tromper dans ses calculs.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
Scenario catastrophe , mais prévisions tout
de même :
Disponible
sur le site de L'European Climate Forum (ECF) www.european-climate-forum.net,
cette analyse montre les dangers liés à un réchauffement
climatique de 1,5 à 2 degrés par rapport à la
période pré-industrielle.
Du 27 au 31 octobre, une
soixantaine de scientifiques, d'actionnaires et de responsables politiques
de plus de 20 pays ont identifié les conséquences du
réchauffement climatique sur des endroits clés de la
planète.
Au nom du PIK (www.pik-potsdam.de), Bill Hare a déclaré que "ce
rapport montre quelle est la probabilité de voir disparaître
des cultures, s'éteindre des espèces ou des éco-systèmes,
se multiplier les désastres sanitaires et alimentaires alors que
les affrontements régionaux, assortis de déplacements de
milliers de personnes, se multiplieront à cause de ce réchauffement.
Le sud de l'Asie sera ainsi
sujet à d'importants troubles sociaux quand apparaîtront
de véritables réfugiés environnementaux, forcés
de fuir leurs habitats historiques. Une hausse de 2,5°C de la température
combiné à une baisse des précipitations sera menacera
la sécurité alimentaire de l'Inde. Idem pour le Bangladesh.
Aucune région ne sera épargnée
:
La Chine n'y échappe pas, un réchauffement compris entre
2 et 2,5°C aura des conséquences directes sur la récolte
du riz qui, en raison d'une mauvaise fertilisation liée à l'accroissement
du CO2, pourrait baisser de 10 à 20%.
Une évolution similaire en Afrique augmente le risque de voir
s'écrouler les économies rurales : au Malawi, où les
principales ressources en protéines proviennent de la consommation
de poissons, 50% de la population risque ainsi de se voir priver d'une
source alimentaire indispensable du fait des changements climatiques
et de leurs conséquences sur les zones de pêche.
Et les exemples sont légions.
La fonte de la banquise entraînerait avec elle la disparition
de l'ours polaire, de l'éléphant de mer, de certaines
espèces d'oiseaux marins et de phoques. Idem, encore, pour la
culture traditionnelle des Inuits.
Le professeur Jaegger, président de l'ECF et un des organisateurs
de la réunionde Pékin a rappelé que cette augmentation
de deux degrés par rapport à l'ère préindustrielle "constitue
une dangereuse interférence dans le système climatique
classique. Cela peut amener à une hausse du niveau de la mer et
entraîner des risques majeurs considérables pour l'espèce
humaine et l'environnement. Il s'agit de risques qui doivent absolument être évités
au regard de l'article 2 de la convention des Nations-Unies sur le changement
climatique."
Des répercussions dans
tous les domaines, sur toutes les espèces :
Ces évolutions climatiques auront également des répercussions
en Australie sur la barrière de corail et les forêts primaires.
Les glaciers seront également les premiers à subir cette évolution.
Dans l'ouest de la Chine, ils devraient disparaître en 2100 et
leur fonte compromettra l'équilibre écologique lors de
la période des pluies. La situation des glaciers péruviens,
qui n'est guère meilleure, aura des répercussions sur la
sécurité alimentaire des populations et les capacités énergétiques
du pays (70% de sa production provenant de ressources hydroélectriques).
Lima la capitale du pays est déjà menacée par la
sécheresse et des problèmes d'approvisionnement en eau
se font jour sans qu'aucune solution viable ne semble en vue pour répondre à ces
questions.
Plus au nord, la situation
est tout aussi grave avec le risque, pour la région amazonienne,
de voir son écosystème passer, à terme, de la
forêt tropicale à la savane suite aux actions combinées
du réchauffement et de la déforestation. Cette évolution
dramatique entraînerait des pertes considérables pour
la biodiversité et obligeant ses habitants à abandonner
leurs modes de vie ancestraux.
La Californie ne sera pas épargnée non plus puisqu'un réchauffement
de 2°C ferait disparaître 30 à 70% de son espace enneigé avec,
pour conséquence directe, la baisse de ses réserves en
eau de 13 à 30%, si rien n'est entrepris pour améliorer
ses capacités de captage et de stockage d'eau.
En conclusion, Bill Hare souligne
ainsi que "l'étendue et l'ampleur des risques liés à un
réchauffement compris entre 1,5 et 2 degrés et identifiés
lors de ce symposium à Pékin montrent à nouveau
l'urgence que nous avons de débattre au niveau global des limites
dans lesquelles l'humain peut peser sur le changement climatique."
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
L'incinération,
c'est cher...Alors il faut tout faire pour bloquer ces gaz !-
CHER ? FAUX, MAIS...- "Les
incinérateurs, en particulier ceux avec traitement de fumées
sont hors de prix. L'incinération coûte habituellement
5 à 10 fois plus que la simple mise en décharge..." -
FAUX , MAIS - Il est certain que le coût de construction d'une
usine d'incinération est supérieur à celui d'une
décharge ou d'un centre de tri. Mais, en pratique, ce n'est
pas le montant de l'investissement qui importe mais le coût total à la
tonne traitée. Ce coût comporte les frais d'emprunt pour
l'investissement, les coûts d'exploitation, y compris l'entretien
des installations et le traitement des résidus, avec en déduction
les recettes provenant de la vente d'énergie et des matériaux.
Ce coût n'est pas beaucoup
plus élevé que celui obtenu dans une décharge
moderne dotée de membranes
inférieures et supérieures et d'un système de mise
en dépression pour captation d'une partie du bio-gaz. Il est en
général inférieur aux surcoûts consentis pour
le recyclage matière. C'est ainsi qu'en France, les barèmes
d'aide au recyclage matière d'Eco Emballage ont été initialement
calculés pour compenser leur surcoût par rapport à l'incinération.
Quant aux décharges
effectivement 5 à 10 fois moins chères que l'incinération,
ce sont les dépotoirs
d'autrefois constituées d'un simple trou, qui ont abondamment
pollué les nappes phréatiques
et continuent à le faire longtemps après l'arrêt
de leur exploitation.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
Greenpeace
:
La planète croule sous une masse croissante de déchets.
Plutôt que de les recycler, les gouvernements et les industries
préfèrent les enfouir ou les brûler. L'incinération
est promue comme LA réponse aux excès de la société de
consommation.
Rejets atmosphériques d'un incinérateur. Plus d'infos L'incinération
: un dossier brûlant
Depuis l'industrialisation, la nature de nos déchets a considérablement
changé ; la plupart des produits et des matériaux contiennent
un cocktail de substances chimiques qu'ils libèrent dans l'environnement,
avec de graves conséquences pour ce dernier et notre santé.
L'incinération parvient peut-être à écarter
de notre vue le problème des déchets mais elle ne l'écarte
pas de nos poumons, de notre environnement, ni de la chaîne alimentaire.
Les récentes affaires de Gilly (73), de Nivilhac (56), de Cluny
(71), ou d'Halluin (59) le prouvent. L'incinération provoque plus
de problèmes qu'elle ne prétend en résoudre.
Le problème des déchets
ne peut être résolu qu'en reconsidérant nos productions,
en amont, dans une optique de réduction, de prévention
et de précaution pour éviter de produire des déchets
toxiques ingérables. Cette étape est indispensable au
développement de véritables alternatives de gestion des
déchets : réparation, réutilisation, recyclage
et compostage.
La Convention de Stockholm
sur les Polluants Organiques Persistants (POP) est une opportunité pour
agir à la fois sur l'amont, par la remise en cause de la production
de substances toxiques, et sur l'aval, par la remise en cause de l'incinération,
premier émetteur de dioxines à l'échelle mondiale.
La Convention POP a déjà plus
d'un an et les gouvernements qui l'ont signé comme la France
n'ont pas encore compris ni l'opportunité qu'il leur est offerte
de développer cette approche de précaution et de prévention,
ni l'obligation qui leur est faite d'agir pour réduire et éliminer
toutes les PRODUCTIONS de substances persistantes dont, en tout premier
lieu, l'incinération des déchets et l'industrie chimique
et pétrochimique du chlore.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
tiré de "carrefourlocal.org".-
excellente étude ;Quelles sont les différences
entre thermolyse et incinération ?
Bien qu'elles soient parfois
confondues, puisqu'il s'agit, dans les deux cas, de traitement thermique
des déchets, les deux techniques sont radicalement différentes.
Les principes sont différents L'incinération consiste à éliminer
un déchet en le brûlant (température supérieure à 850° C).
La thermolyse consiste à décomposer un déchet
en le chauffant dans un four sans oxygène (température
comprise entre 450 et 750° C).
Les marchés sont différents
L'incinération est adaptée aux gros gisements, aux grosses
capacités (150.000 tonnes/an). La thermolyse est adaptée
aux gisements moyens ou petits (- 50.000 tonnes/an).
Les risques de pollution
sont différents L'incinération génère un
volume important de fumées polluées qui doivent être
traitées. La thermolyse génère un volume de fumées
moins important et moins pollué, puisque le chlore est capté en
sortie de four. Le potentiel de reformation de dioxine est réduit.
Les installations sont différentes
Les usines d'incinération de grosses capacités sont toujours
de grandes unités visibles nécessitant des investissements
lourds avec des cheminées très hautes (20/25 mètres).
Les installations de thermolyse de petite capacité sont de taille
modeste avec des cheminées de 12/15 mètres. Elles peuvent être
installées sans inconvénient à proximité de
zones d'habitation.
Les coûts sont différents
ou plutôt les coûts sont adaptés à chaque
cas Les coûts des usines d'incinération sont plus élevés
pour des installations de moins de 50.000 tonnes que pour des unités
de thermolyse de même capacité. Pour les grosses unités,
l'incinération paraît plus compétitive que n'importe
quelle autre forme de traitement.
Les logiques politiques qui
les sous-tendent sont différentes Le choix de l'incinération
se justifie sur certains créneaux pour des raisons de coût
de traitement, mais est aussi fondé sur le poids des habitudes,
le prestige et l'influence des grands groupes qui la soutiennent. La
thermolyse est un traitement de proximité qui s'inscrit dans
une logique de réduction des coûts de transport, de multiplication
des emplois de proximité et d'aménagement du territoire.
Conclusion
Thermolyse
et incinération sont parfaitement complémentaires. Le
saviez vous ?
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
Renseignements divers
Production de déchets
municipaux. Quelques comparaisons internationales
|
1975
|
1980
|
1985
|
1990
|
France
|
271
|
289
|
294
|
360
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Statistical compendium
for the Dobris Assessment, Eurostat, 1995
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
Évaluation
des coûts d'incinération (en francs/tonne)
Capacité (en
tonnes)
|
18700
|
37.500
|
75.000
|
150.000
|
Investissements
|
360
- 410
|
275
- 320
|
255
- 320
|
275
- 340
|
Fonctionnement
fixe
|
255
- 295
|
180
- 210
|
145
- 170
|
120
- 145
|
Fonctionnement
variable
|
115
- 120
|
100
- 105
|
90
- 100
|
110
- 115
|
Gestion
des sous produits1
|
110
- 120
|
110
- 120
|
100
- 110
|
80
- 85
|
Coût
brut
|
850-
940
|
675
- 750
|
600
- 670
|
585
- 680
|
-
Recettes
|
70
- 80
|
70
- 80
|
70
- 80
|
150
- 155
|
Coût
net total
|
780
- 860
|
605
- 670
|
530
- 590
|
435-535
|
Au sein de ce poste, le coût
de traitement des REFIOM représente environ 70 % du coût
total, et 30 % pour les mâchefers. - Source : étude SOFRES/AMF/ADEME
-o-o-o-suite-o-o-o-
Autre étude
intéressante et complète .
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bientôt !
|